Steve Barry en mode Country

CHAMBLY– Le 24 août prochain, le chanteur Steve Barry troquera le veston de crooner du The Wonder’s Band pour enfiler son Stetson et ses santiags pour nous faire découvrir son univers country.

Et c’est au 19e Festival country de Longueuil, que le public pourra entendre, sous la direction musicale de l’orchestre de SylDan, les chansons contenue sur son nouvel album «Saveur Country», parut sous étiquette AKBCO Records.

Le CD contient 13 reprises dont Une autre chambre d’hôtel, de Gaston Mandeville, popularisée par Gildor Roy, Cowboy Doré, de Larry Weiss et Robert Charlesbois; Take me home, Country home, de John Denver, Crazy Little thing called love, de Freddie Mercury, Rest your love on me, de Barry Gibb…

Ce projet est arrivé sur la table par hasard, alors que Steve avait placé quelques chansons country dans son tour de chant habituel lors d’un spectacle offert devant les chevaliers de Colomb, à Longueuil.

«Dans mes spectacles solos, je touche à tous les styles musicaux. Daniel Murray du festival country de Longueuil m’avait aperçu dans un spectacle où j’avais interprété quelques chansons country. Il m’avait demandé si je pouvais faire un set de 45 minutes avec de la musique country. Moi je pouvais en chanter pendant trois heures! L’invitation pour participer au festival était lancée, tout comme l’idée de faire un disque», se remémore Steve.

Le choix des pièces à graver pour la postérité fut une partie de bonheur pour le Chamblyen.

« Les planètes se sont alignées en août et en septembre 2016. Je reçois simultanément plusieurs demandes pour un album country dans des événements auxquels j’ai participé. J’ai porté une oreille attentive aux gens et il fallait que je réponde à leur demande. Comme j’avais beaucoup de chansons dans mon Ipad, j’ai réalisé un «best off», de mon «best off», en voulant toucher à tous les styles et aussi pour faire plaisir aux gens qui me connaissent bien», explique Steve.

La chanson qui retient l’attention sur ce disque, La petite fille à papa, est celle qui touche le plus l’interprète. C’est une chanson que Steve a traduite de l’anglais.

«La chanson originale est passée complètement inaperçue. En la francisant, je crois que je peux lui apporter un nouveau public. Cette une chanson qui colle bien à ma réalité. elle parle de la relation père-fille, séparé soit par l’éloignement, par un décès ou par l’aliénation parentale. Les paroles de cette chanson sont universelles et je pense que plusieurs personnes vont s’y retrouver. Moi, j’ai versé un torrent de larmes quand j’ai traduit de texte. Cette chanson est venue combler un besoin de paix intérieure», confie Steve, la voix étreinte par l’émotion.

Pour plusieurs aficionados, le nom de Steve Barry rime avec les Bee Gees. Il est reconnu comme le plus grand collectionneur de ce groupe au Canada. Il a déjà réalisé deux albums-hommages aux frères Gibb : Ordinary People, parut en 2002, et Everybody Clap, hommage à feu Maurice Gibb, en 2003.

Pour son premier album country, le groupe a une place de choix avec les pièces Island in the stream, Rest your love on me, Buried treasure…

« Les Bee Gees ont écrit un album complet pour Kenny Rogers. Tout au long de leur impressionnante carrière, la musique country a toujours été présente », poursuit Steve.

 

À la rencontre de Barry Gibb

En avril, Steve est allé sonner à la porte de Barry Gibb, sur North Bay Road à Miami, avec l’espoir de le rencontrer. Il s’était rendu à Miami pour le plaisir et pour célébrer l’anniversaire de naissance de son épouse et aussi avec l’objectif de présenter à Barry Gibb la traduction de l’une de ses chansons afin d’en obtenir les droits.

«Je suis arrivé devant une immense clôture encadrée de deux aloès. Tout le trac au monde que j’ai ressenti avant tous les spectacles que j’avais fait à ce jour s’est retrouvé sur le bout du doigt dans la seconde avant d’appuyer sur la sonnette. J’avais la chienne. Mais du moment où j’ai entendu la sonnette retentir, toute la pression a disparu. J’étais-là, en chair et en os, sur le pas de la maison de mon idole à m’imaginer tous les scénarios d’une rencontre. Finalement…on m’a envoyé le gérant, Dick Ashby», raconte Steve.

Steve remettra au gérant des documents et des items rares de se collection à faire autographier par Barry Gibb…

« On a jasé une quinzaine de minutes. Je lui ai présenté le projet qui devait passer la compagnie Warner Music pour obtenir les droits de traduction. Je lui remis mes objets à faire autographier par Barry Gibb et je les ai reçus par la poste une semaine plus tard. Pour moi, ç’a été Noël en avril », conclut Steve.

Le Chamblyen qui se produit en moyenne une quarantaine de fois par année fera donc sa première grande apparition publique sur la scène du 19e Festival Country de Longueuil, le jeudi 24 août en début de soirée.

Renseignements : www.festivalcountrylongueuil.ca