Marjolaine Morasse présente ses chansons de laine…

MONTRÉAL – C’est avec un premier bouquet de chansons réconfortantes, que Marjolaine Morasse a conquis un public nombreux et enthousiaste au lieu de diffusion et d’expérimentation Le Ministère, à Montréal, à l’occasion du lancement officiel de son premier CD «Chansons de laine.»

La jeune auteure compositrice et interprète de Chambly était très émue en ouverture de spectacle. Sa joie de pouvoir enfin livrer sa prose sur scène entourée d’une brochette de musiciens solides, était palpable.

«Chansons de laine, c’est beaucoup d’amour partagé avec des gens qui m’ont poussé à écrire mes propres chansons. Je suis très fière de pouvoir enfin vous les dévoiler entourée des meilleurs», a lancé Marjolaine. «Chansons de laine, parle de la relation qu’on entretien avec la fibre. Pour moi ça ressemble à la relation de couple. Être en relation, c’est un peu comme un chandail de laine, chaud, douillet, enveloppant et réconfortant…une fois que tu l’enfiles, ça se met aussi à piquer. Mais quand tu l’enlèves, les impressions demeurent», poursuit l’auteure.

Une artiste comblée

Marjolaine Morasse flottait toujours sur son nuage au lendemain de son lancement. Elle affichait une bonne humeur contagieuse. «Je me sens tellement bien. À la fois paisible et excitée. Je suis reconnaissante à la puissance un million ! Je suis envahie par beaucoup d’émotions. J’essaie de me gérer», a lancé l’artiste dans un éclat de rire.

La Chamblyenne compte bien profiter de la vague du lancement de son CD pour en faire la promotion et préparer un premier spectacle complet.

«On va essayer de faire beaucoup de «live session» pour faire connaître l’album. Mais nous ne sommes pas pressés. Le EP physique est-là. Le support numérique également. Les prochains mois seront consacrés à booker une petite tournée de spectacles», lance la Chamblyenne.

L’artiste participera le 7 avril au volet Découvertes des Week-ends de la Chanson Québecor, à la Place des Arts. Le public pourra entendre l’intégral de son premier opus et peut-être de nouvelles pièces, car elle en a une dizaine en processus d’écriture. Des surprises sont également prévues au programme.

Luc De Larochellière

Sur l’une de ses pièces de son disque, Le Soleil s’éteint sur le plancher, Marjolaine a eu le bonheur d’avoir un collaborateur de marque. Et il était sur scène mercredi soir dernier pour accompagner la jeune artiste.

«Quelle belle histoire que la création de cette chanson avec Luc. Je l’ai écrite dans une résidence artistique à La Maison Félix-Leclerc dans Vaudreuil-Dorion. Nous avions un atelier de création qui devait mener sur un spectacle présenté à la fin de la semaine. La musique de cette chanson était en mi depuis longtemps, mais je n’avais pas les mots. La magie a opérée cette semaine-là. C’est Luc qui m’a aidé à mettre les mots sur cette chanson et m’a proposé dans la foulée de jouer du ukulélé. J’ai tellement aimé ce qu’il a fait que je lui ai demandé de l’enregistrer sur le disque. Il a gracieusement accepté pour mon plus grand bonheur. Je crois en la collaboration avec d’autres artistes. Cela nous nourrit davantage», raconte Marjolaine.

Moment émouvant pour Marjolaine Morasse que la présence sur scène de Luc De Larochellière pour interpréter avec cette dernière la chanson Le Soleil s’éteint sur le plancher.

La Chamblyenne est en attente de confirmations de dates de spectacles pour cet été. Elle pourrait se produire dans notre région. Pour l’heure, elle se prépare pour un voyage au Manitoba. Elle ira à Winnipeg en février pour participer au Festival du Voyageur.

Et le 11 mai prochain, elle sera en plateau double avec Luc De Larochellière, dans une maison de la culture à Montréal à l’occasion du cabaret Routhier organisé par Philippe Routhier, un jeune auteur-compositeur et interprète qui invite le public à un cabaret intime, qui programme un couplage inédit entre un chanteur renommé et un artiste de la relève. C’est un spectacle qui se veut intime, rassembleur, chaleureux avec une belle proximité comme dans un salon. On en reparle.

Photographies : André Corbeij/Journal Le Montérégien ©