Paul-Henri Hudon
HISTOIRE – C’était tout un défi de rassembler des talents vocaux, d’organiser des répétitions et finalement de monter une opérette. René L’Heureux, (1904-1986), surintendant du canal dans les années 1940, avec son épouse Cécile Turcotte, ont entrepris cette tâche hasardeuse. Ils étaient assistés de l’organiste paroissial, Georges Dorval, et de son épouse, Alma Lemieux.
Ils ont réuni des participants issus, chez les femmes, du groupe des “Enfants de Marie“, des voix d’hommes de la chorale paroissiale, des recrues repêchées parmi les talents locaux et bientôt le projet débute. “Le chant assuré, il fallait se procurer des décors et des costumes. Cela exigeait des déboursés. Pour ce faire le groupe organisa des soirées d’amateurs“. Les bénéfices ont suivi.
Les répétitions se sont faites dans la Maison du surintendant. Léonie Lussier-Patenaude, soprano, accompagnait souvent au piano ces choristes improvisés. “En 1945, suite à quatre années d’entrainement, le Choeur de Chambly présentait à la population et dans les villes environnantes l’opérette “Les Cloches de Corneville” avec 80 chanteurs sur scène“. Cette performance a été suivie d’autres spectacles lyriques dont “La Fille du Régiment” d’Offenbach et “Notre-Dame-ses-Amours“.
Références: Léonie Lussier-Patenaude, Le Choeur de Chambly, dans Les Cahiers de la seigneurie de Chambly, no 20 , mai 1995, pages 19 et 20.
Illustration: René L’Heureux, (cheveux gris et moustache), sixième à gauche. À sa droite, le maire de Saint-Jean. A droite du maire, Mme Cécile Turcotte-L’Heureux. À l’extrême droite, Léonie Lussier-Patenaude.