André Corbeij
MARIEVILLE – Les amateurs de hockey vintage ont été servis à souhait hier soir du côté de Marieville, alors qu’y était disputé un match de hockey sur glace extérieure à la belle étoile « comme dans l’temps »; mettant en vedette d’anciennes légendes de la localité, entre autres, les frères Yannick (Boomer) et Marc-André Beauregard, Rémi et Maxime Casavant, Jean-François Dubuc, Gabriel Émard… et le plus célèbre du lot: Loïc Lacasse, gardien de but en repos forcé dans la Ligue Nord Américaine.
À l’invitation des frères Casavant, responsables de la patinoire du parc Sainte-Marie-de-Monnoir et anciens joueurs étoiles des Monarques de Marieville, 8 joueurs se sont réunis pour lancer officiellement le congé des Fêtes.
La température était idéale et la patinoire en excellente condition pour offrir aux spectateurs réunis un bon spectacle digne d’autrefois, sans arbitres, ni arrêts de jeux.
Cette « Classique Hivernale » célébrait le retour sur glace de Loïc Lacasse qui n’avait pas enfilé ses jambières depuis mars dernier. Il était bien heureux de retrouver ses chums d’enfance pour ce match amical.
« Je me remets d’une blessure à la cheville. Je m’en viens la tester », a lancé le cerbère qui, résidant non loin du parc Sainte-Marie-de-Monnoir, s’était rendu à la patinoire à la marche avec tout son équipement sur le dos !
Maxime Casavant un ancien des Monarques de Marieville était aussi très heureux de renouer avec ses chums de la ligue de garage locale. « On en a perdu un peu, mais on a gagné autre chose. On ne patine plus pour rien ! », lance en riant Maxime.
« Ça fait une bonne quinzaine d’année que j’ai rejoins la ligue de garage. Hiver comme été, on se retrouve toujours dans un aréna pour jouer au hockey. Ce soir, on a réservé une heure de glace. Nous serons 7 joueurs. Malheureusement, notre autre gardien Benoit Martineau n’a pas pu se libérer pour le match. Je pense qu’il a eu peur du frette. On aurait bien aimer ça l’avoir avec nous », ajoute Yannick Beauregard sourire en coin.
Au cours de match, un huitième larron, Marc-André Grenier est venu prêter main forte à la délégation pour boucler l’octuor.
M. le professeur
Toujours actif au hockey semi-professionnel avec le 3L de Rivière-du-loup, dans la Ligue Nord-Américaine, la saison de Loïc Lacasse a pris abruptement fin au printemps dernier.
« C’est arrivé lors d’un match contre Sorel, tout juste avant le premier confinement. J’ai subi une entorse à la cheville. Huot m’a rentré dedans et je suis tombé à la renverse. Puis avec la covid, je n’ai pas eu la chance d’aller pratiquer. Quand j’ai su que les gars avait câler une game à soir, je n’ai pas hésité a enfiler les patins. C’est sûr que je vais avoir la langue à terre assez rapidement. Les gars ont fait une bonne job pour nous recevoir en arrosant la glace jour et nuit. La dernière fois ou j’ai gardé les buts dehors ça remonte aux Gaulois midget AAA, à Saint-Liboire », se remémore Loïc.
Depuis 3 ans, Loïc occupe un poste d’enseignant au primaire. « J’ai ma permanence en langue seconde à Richelieu. J’enseigne de la première à la sixième année, et à deux groupes en adaptation scolaire. Comme les matchs de hockey dans le semi pro sont disputés les week-ends, ça ne m’empêche pas de faire les deux. C’est vraiment le fun de se revoir avec les chums dans le temps des Fêtes. Mais j’avoue que j’aurais bien aimé affronter Martineau ! », conclut Loïc.