Ils sont de retour !

André Corbeij

CHAMBLY – Depuis plus d’un quart de siècle, la crue des eaux printanières rameute à Chambly les kayakistes et autres ”surfers” en eau vive de tout acabit des quatre coins du Québec au parc des rapides, pour aller y tâter de la vague dans la rivière Richelieu.

Les années de gloire étant maintenant chose du passé, avec la disparition de l’île Saint-Joseph lors du débordement de la Richelieu en 2011. Cette île située au centre de la rivière à la hauteur du vieux barrage,  permettait d’élever le niveau de l’eau de la rivière. Malgré cette disparition, les amateurs de kayaks en eau vive peuvent encore s’en donner à coeur joie le temps de quelques jours, sur la célèbre ”Gueule du loup”, comme c’est la cas ces jours-ci.

…et depuis plus d’un quart de siècle, nous sommes au rendez-vous avec notre caméra pour saisir quelques images en action de ces kamikazes du kayak.

Cette semaine en particulier, les pluies abondantes qui se sont abattues sur plusieurs régions du Québec ont fait le malheur des uns…et le bonheur des autres, comme nous pouvons le constater sur nos photographies.

 

 

Dans ses meilleures années, la rivière Richelieu était devenue le théâtre de compétitions relevées de kayak et de surf, qui attiraient des participants de toutes les régions du Québec, des États-Unis et de l’Ouest canadien. On aperçoit ici le Chamblyen Guillaume Larue (photographié en 2009),  qui figurait parmi les grosses pointures à ces compétitions.

Photographies : André Corbeij © / Reproduction interdite