Cédric Gréaux, le piscinier mobile !

CHAMBLY – Après une quinzaine d’années à travailler chez de grands détaillants de monde de la piscine, Cédric Gréaux décide en 2018 de voler de ses propres ailes. Ancien athlète de pointe en vélo, le Chamblyen d’origine bretonne a lancé en février dernier l’entreprise Azur Concept, le piscinier mobile. Portrait d’un jeune entrepreneur.

Cédric a 13 ans lorsque sa famille émigre au Québec. Comme la France et le vélo ne font qu’un, Cédric débute dans ce sport à l’âge de 5 ans sur un BMX.  Il bifurquera vers le cyclisme sur route et sur piste (vélodrome). Il a roulé pour le Québec au niveau national et fut championnat canadien sur piste.

« J’ai beaucoup roulé dans les grands rendez-vous provinciaux, le Tour de l’Abitibi, aux «Mardis cyclistes» de Lachine. J’ai pris ma retraite du cyclisme professionnel en 2003», lance le jeune entrepreneur de 38 ans, qui a redécouvert le vélo au cours des dernières années avec des participations au Grand Défi Pierre Lavoie et en «coachant» les jeunes en BMX.

Le piscinier mobile

L’idée de lancer sa propre entreprise est venue avec l’expérience acquise sur le terrain. « Au cours des 15 dernières années, j’ai occupé un emploi dans une entreprise de piscines qui vendait aussi des appareils de conditionnement physique. J’y ai acquis de bonnes connaissances et développé un bon réseau de contacts. De fil en aiguille, l’idée de fonder une entreprise mobile s’est installée. Avec le concours de la BDC, on m’a appuyé dans mon projet. Comme j’avais accès aux produits via plusieurs distributeurs, tout était en place pour me lancer en affaires», explique Cédric.

Avec le piscinier mobile, Cédric Gréaux suit la tendance du consommateur. « On s’est aperçu que le commerce au détail est en mode changement. La clientèle rentre de moins en moins en succursale. Les gens font de plus en plus affaire avec le référencement direct et les médias sociaux : c’est qui ton contact ? Avec qui tu fais affaire ? Moi j’ai décidé de ne plus attendre en magasin et d’aller directement chez le client», lance Cédric.

Le piscinier mobile porte bien son nom. Cédric Gréaux se déplace avec son camion pour offrir des services d’installations (avec sous-traitants), de démarrage, d’entretien de piscines, réparation, etc. « Je voulais créer quelque chose de proactif. Me rendre chez les clients et d’offrir mon expertise et un service personnalisé. Si le client a un besoin quelconque, j’ai accès aux produits: moteur, filtreur, pompe, etc. Pour plusieurs personnes, entretenir une piscine est un casse-tête. Quand j’ai élaboré mon projet d’entreprise, c’est la première chose qui m’est apparue. Je voulais éliminer le stress chez le client afin qu’il puisse profiter pleinement de sa piscine.»

Seul dans son entreprise, Cédric Gréaux a connu un été exceptionnel. Ses clients se retrouvent dans le territoire de la Rive-Sud de Montréal. Le bouche-à-oreille aidant, il s’est bâti une bonne clientèle.  «Je travaille mon réseau de contacts à Chambly, Saint-Bruno, Léry, Longueuil, Boucherville. Je possède aussi un bon noyau à Bromont. En étant mobile, ça me donne la facilité d’établir mon propre horaire. Je ne suis pas prisonnier du 9 à 5 dans un magasin», explique Cédric.

Les services du piscinier mobile sont larges. On y propose même des forfaits vacances. Quand le client partira 2 ou 3 semaines, Cédric verra à la bonne marche de sa piscine. «Y’a rien de plus pénible que de rentrer de vacances et avoir une eau verte dans ta piscine. Le temps de rattraper tout ça, tu en auras pour plusieurs jours. L’été au Québec est court et on ne veut pas le manquer», poursuit Cédric.

Pour l’heure, Cédric Gréaux est en démarrage d’entreprise. Au fil de la demande, il compte bien prendre de l’expansion «Je ne pense pas que je vais aller moi-même entretenir des piscines à Sherbrooke ou à Québec. Si ça se fait un jour, ça sera par voie de franchises, tout en conservant l’aspect vision et contrôle du concept», conclut Cédric.

Pour en apprendre davantage sur le piscinier mobile : www.azurconcept.ca

Photographies : André Corbeij © /Journal le Montérégien inc.