André Corbeij
CHAMBLY – 2018 sera, à n’en pas douter, une année exceptionnelle pour l’artiste pluridisciplinaire Steve Barry. Auteur, compositeur, interprète, acteur, producteur, le Chamblyen enfile l’un de ces chapeaux avec l’assurance d’un équilibriste qui évolue sans filet. Année exceptionnelle donc pour l’interprète, qui se produira un peu partout au Québec dans près d’une cinquantaine de spectacles !
Depuis mai dernier, Steve Barry anime en chansons les vendredis soirs des Terrasses Montcalm à Sainte-Julienne, dans Lanaudière. Plus près de nous, on pourra l’entendre le jeudi 16 août, à 20 h 30, sur la scène de La Croisée des chemins à Chambly comme voix principale dans l’hommage «Around The Beatles Full Band».
«C’est un privilège de faire partie de cet hommage en compagnie de musiciens chevronnés, solidement appuyé par le directeur musical Serge Lapointe. On prépare de belles surprises pour ceux et celles qui nous connaissent déjà. Des nouveautés, des chansons que nous n’avons pas eu la chance de faire auparavant. Pour moi, les Beatles, c’est l’histoire de la musique pop qui s’est écrite avec eux. Ils ont eu un impact colossal sur la musique. Encore de nos jours, tous les musiciens leur doivent quelque chose directement ou indirectement. Moi ce qui me fait vibrer dans ces chansons, c’est la qualité des harmonies vocales. Pour un chanteur, c’est un plaisir qui se renouvelle à chaque fois», lance Steve.
Le 24 août à 19 h, le Chamblyen sera pour une deuxième année consécutive sur la scène du Festival Country de Longueuil, en «prime time», en prémisse du spectacle de Julie Daraîche et le 25 août, il sera à Sainte-Julienne avec son groupe hard rock «Hands of Fire». Début septembre, on pourra le voir comme figurant dans la série télévisée américaine Jack Ryan. «Je joue l’entraîneur d’une équipe de baseball victime avec ses joueurs d’une explosion dans un petit bistro. On peut dire que je vais faire une rentrée explosive», lance Steve à la blague.
Chanteur caméléon
Personnage affable et toujours souriant, Steve Barry remercie la vie de pouvoir lui permettre de se produire chaque week-end sur une scène au sein de nombreux projets qui comblent toutes ses attentes comme «chanteur à voix». Qui aurait cru qu’un jour, ce champion de l’interprétation du disco, du rétro ou du rock’n roll se métamorphoserait en chanteur country ?
Photographie: Onil Chamberland ©
«Ça, c’est arrivé par pur hasard. Le premier domino pour démarrer l’aventure est tombé voilà deux ans, dans un camping. On m’avait demandé cette soirée-là de faire un peu plus de country dans mon tour de chant pour «un invité spécial» qui était dans la salle. À la fin du spectacle, on me présente Daniel Murray, président du Festival Country de Longueuil, qui m’invite à son festival pour faire un set de 45 minutes. Dans la foulée, j’ai réalisé un album complet de chansons country, sur lequel j’ai traduit en Français «Daddy’s little girl, de Barry Gibb (Bee Gees). Une ballade très émouvante. Comme il n’y avait pas de trame musicale de disponible pour chanter sur cette chanson, j’ai joué tous les instruments. En spectacle, cette pièce connaît beaucoup de succès auprès des gens, qui viennent me voir les yeux pleins d’eau pour me dire combien elle les a touchés. Pour mon spectacle du 24 août à Longueuil, je vais faire un petit hommage à Glen Campbell qui est décédé cette année, et offrir aussi des titres en français», explique Steve.
Plaque d’immatriculation personnalisée
Au matin du 27 juillet, Steve Barry était devant son écran cathodique pour commander en ligne sa plaque d’immatriculation personnalisée au nom BARRY. Une aventure qui fut stressante pour plusieurs…
«Le vendredi 27 juillet dès 7 h 30 du matin, j’étais en ligne. On me demande de leur donner ma combinaison de lettres pour ma nouvelle plaque. Arrivé à l’étape du paiement, le site Internet a crashé ! J’ai reçu la confirmation deux jours plus tard, le dimanche que mon nom BARRY m’était octroyé. On m’a envoyé une capture d’écran de ma future plaque d’immatriculation que je devrais recevoir d’ici un mois et demi. Pour moi, c’était important d’avoir ce nom sur ma camionnette de tournée puisque c’est ma marque de commerce», lance fièrement Steve.
Le Saint-Graal
Pour plusieurs, le nom de Steve Barry est indissociable des Bee Gees. 2018 sera une année d’autant plus exceptionnelle pour l’artiste qui a réussi à mettre la main sur la guitare de ses rêves, une Guild identique à celle utilisée par Barry Gibb.
« Après plus de 20 ans de recherches, je l’ai enfin trouvé ! Cette Guild Songbird Signature Series Barry Gibb Model S4-BG, est apparue en 1996. Ils en ont fait 400 exemplaires. Pour moi, c’est une guitare symbolique qui vient combler un manque et que je pourrai enfin utiliser sur scène dans mes interprétations des chansons des Bee Gees. Décidément, 2018 est vraiement une année chanceuse pour moi», conclut Steve.