L’APAM… Déjà 20 ans !

ROUGEMONT – L’Association des pompiers auxiliaires de la Montérégie célébrera à l’été 2018 son vingtième anniversaire. Pour souligner l’occasion, des festivités seront organisées avec une porte ouverte où, public, directeurs de services incendies, dignitaires, commanditaires et élus municipaux du territoire desservi seront invités.

Depuis deux décennies, Pierrette Meunier s’y dévoue corps et âme pour tenter de maintenir actif ce service se soutient de première ligne offert gratuitement aux intervenants et aux sinistrés lors des incendies et autres catastrophes; soit un abri temporaire et support moral, des breuvages et de la nourriture.

Mais voilà que Pierrette est fatiguée. À 71 ans, elle lance un cri du coeur pour dénicher la perle rare pour assurer la pérennité de l’organisme. Maintenant que son époux Bruno n’est plus là pour la seconder, elle se dit prête à passer le flambeau.

La petite histoire de l’APAM

Août 1997, le projet prenait son envol sous, l’initiative de Gilles Renaud, photographe bien connu du monde des faits divers. C’est lui qui a eu l’idée d’offrir un service d’aide aux sinistrés sur les lieux des incendies. Il cofonde l’APAM avec feu, Bruno de Repentigny, l’ancien directeur du service des incendies de Rougemont.

«Nous avons commencé le projet en retapant avec des bénévoles de différents corps de métiers un vieil autobus scolaire qui nous avait été donné par l’entreprise Remorquage Charrette. Gilles Renaud et moi nous nous occupions d’aller chercher des commanditaires pour financer le service. Un an plus tard, l’APAM voyait le jour», raconte madame Meunier.

Jusqu’en 2001, l’autobus de l’APAM était basé dans un bâtiment (Savonnerie Artisanale) situé au centre-ville de Rougemont. Aujourd’hui, l’organisme possède sa propre caserne financée en majeure partie par des dons, et qui a été construite sous forme de bénévolat. Elle est située à l’angle de la 112 et de la rue Josée, toujours à Rougemeont.

Outre les généreux commanditaires, dont A. Lassonde, Robert Transports et Desjardins, pour n’en nommer que quelques-uns, l’APAM puise son financement par un membership payé par cotisation. Cet argent provient des services d’incendies des villes desservies, dénombrées aujourd’hui à plus de 70.

L’APAM est actuellement en recherche de financement. Elle devra à court terme se munir d’un nouvel autobus, car le véhicule actuel terminera bientôt sa vie active. Il en coûtera 175 000 $ pour en acquérir un nouveau avec tous ses équipements.

Essoufflement

Depuis le décès de son conjoint, Pierrette Meunier tente de peine et de misère de maintenir vivante la flamme de la passion.

«Je suis essoufflée, mais je resterai pour assurer la transition. Ce serait vraiment triste de voir disparaître ce service. Partout où nous allons, nous sommes très appréciés», poursuit mme Meunier.

L’APAM est donc en quête d’une personne pour assurer la relève. Une personne idéalement retraitée ou semi-retraitée. Cette dernière doit posséder plusieurs atouts, dont le leadership et l’entregent, pour être en mesure d’aller solliciter des commandites.

Elle devra élaborer des projets pour générer du financement, s’occuper de la caserne, voir à ce que tous les véhicules soient en ordre et prendre les appels pour dépêcher le plus rapidement l’autobus de l’APAM.

La personne recherchée occupera le poste sous forme de bénévolat rémunéré, car les heures de présence à la caserne sont très flexibles et tributaires des appels pour se rendre sur les lieux des incendies. Pour plus de détails, on communique avec Pierrette Meunier au 450-460-3177 ou apammonteregie@gmail.com