Des familles méritantes à Marieville, les Boulais

Paul-Henri Hudon

HISTOIRE – Il a paru dans le Courrier de St-Hyacinthe un avis de décès de M. Médard Boulais, âgé de 85 ans et 1 mois, inhumé le 18 mai 1920.

C’était un citoyen bien connu et estimé de Marieville pour y avoir demeuré depuis sa naissance. Il laisse pour le pleurer neuf enfants dont cinq fils: Médard (1861), de Elma , État de Washington; Alphonse (1870), de Salt Lake City, État de l’Utah; Frédéric (1867), et Arthur(c1868), cultivateurs de Marieville; Oscar (1879), médecin à Sainte-Justine de Newton. Quatre filles, Mme Rose-Célina (1859), veuve Hormidas Gingras de Marieville; Soeur Marie Saint-Sauveur, de la Présentation de Marie, Frelighsburg; Mlles Régina (1877) et Rosalba (1876), de Marieville“.

Né le 10 avril 1835, au sein d’une famille qui fait baptiser douze (12) enfants, Médard avait épousé Célina Martel à Marieville le 20 juillet 1858. Médard Boulais et Célina Martel donneront naissance à quinze (15) enfants, dont deux couples de jumeaux en 1876 et 1877. Deux de leurs enfants émigreront dans l’ouest américain.

 

En l’année 1926, Henri Boulaisdemeurant dans le rang de l’Église à Marieville, recevait la médaille d’or de l’Ordre du Mérite Agricole du Québec. Cette distinction respectable et rare honore son détenteur annuel. “Âgé de 65 ans, il cultive depuis plus de quarante ans sa terre de 105 arpents de superficie. Son cheptel compte huit chevaux, vingt-huit bêtes à cornes, dont quinze vaches laitières, trente porcs et cent-vingt poules et poulets. Ses deux principales productions sont le lait et le porc. ll vend aussi du foin et des oeufs. En 1925, il a eu des recettes de 4 027 $ et des dépenses de 1 846 $, d’où un revenu net de 2 180 $. Il avait reçu une médaille d’argent en 1921“.

Références: Le Courrier de Saint-Hyacinthe, 22 mai 1920, page 2. Cent ans de Mérite Agricole, Ministère de l’Agriculture, 1980, page 55.

Illustrations: M. Henri Boulais et sa ferme de Marieville. Un boeuf de race Ayrshire. Archives de la Société d’histoire de la seigneurie de Monnoir, fonds Viens, DSC-7298. Gracieuseté de Suzanne Desfossés