COVID-19 : Québec ne rouvrira pas les écoles sur le territoire de la CMM avant septembre

MONTRÉAL – Lors de son point de presse quotidien, le premier ministre, François Legault, a indiqué qu’étant donné la situation toujours fragile dans la grande région de Montréal, les écoles primaires du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) n’ouvriront pas leurs portes avant le mois d’août.

« On sait que la situation est bonne en dehors de la région de Montréal, mais ici, dans la CMM, elle reste fragile. On en conclut que les conditions qui permettraient d’ouvrir les écoles primaires, dans la région de Montréal, ne sont pas réunies. Je vous annonce donc qu’on n’ouvrira pas les écoles le 25 mai et, étant donné le peu de temps qu’il restera, on ne les ouvrira pas avant le mois d’août », a-t-il expliqué.

Quant aux différents milieux de garde, leur ouverture est repoussée au 1er juin prochain. En ce qui a trait à l’ouverture des commerces, Québec se donne encore quelques jours avant de rendre une décision, souhaitant d’abord évaluer l’évolution de la situation à Montréal et dans ses banlieues.

« Il y a encore beaucoup d’inquiétudes, à Montréal, chez les entrepreneurs et chez les commerçants. Pour le moment, on maintient le cap pour une réouverture le 25 mai, mais on continuera de suivre la situation de très près. L’un des éléments qui pourraient nous aider, c’est le port d’un masque ou d’un couvre-visage par une grande majorité de Québécois », a indiqué M. Legault.

François Legault a rappelé que des conditions spécifiques devront être réunies afin que l’on procède à de telles réouvertures dans la CMM, notamment :

• Il faudra observer une baisse des hospitalisations.
• Il devra y avoir une diminution marquée des décès.
• Il faudra faire plus de tests quotidiennement.
• Il devra également y avoir une quantité suffisante de lits disponibles, de même qu’assez de personnel dans les établissements de soins.

Port du masque : le gouvernement du Québec aidera financièrement les sociétés de transport de la CMM

Rappelant que, dans cette lutte contre la COVID-19, éviter la transmission du virus demeure un défi dans les transports en commun, puisqu’il y est impossible de conserver les deux mètres de distanciation physique entre les utilisateurs, le premier ministre s’est dit ouvert à analyser l’option de rendre le port du masque ou du couvre-visage obligatoire prochainement.

« Notre objectif, c’est que toutes les personnes qui utilisent le transport en commun, dans le Grand Montréal, portent un masque. On n’est pas encore rendus à le rendre obligatoire, mais on ne l’exclut pas. On va s’assurer aussi de fournir des masques dans les quartiers les plus touchés par le virus. »

Ainsi, le gouvernement du Québec s’est engagé aujourd’hui à aider financièrement les sociétés de transport de la Communauté métropolitaine de Montréal pour l’achat de masques afin d’en fournir aux personnes qui seraient incapables de s’en procurer elles-mêmes.

Le nombre quotidien de tests continue d’augmenter

Alors que l’objectif fixé par les autorités de santé publique était de faire 14 000 tests par jour, le premier ministre a annoncé aujourd’hui que la cible est en voie d’être atteinte.

« C’est une bonne nouvelle : 13 291 prélèvements ont été réalisés en 24 h. Je vous rappelle qu’on faisait 6 000 tests par jour et qu’on voulait augmenter à 14 000. Un petit effort encore et on va y arriver », a conclut le premier ministre.