André Corbeij
CHAMBLY – Après plusieurs mois de travail exécuté dans la joie et le bonheur, les élèves du service de garde de l’école de Salaberry à Chambly ont enfin pu conclure leur belle aventure hier a près-midi au gymnase de leur école, où ils avaient mis en place leur 3e Marché de Noël, qui est en voie de devenir un incontournable du temps des fêtes!
Dès l’ouverture des portes hier en fin d’après-midi, les clients se ruaient devant les étales pour aller quérir des produits artisanaux de toutes sortes, confectionnés par une quarantaine d’élèves de 4e, 5e et 6e années : cartes, boules de Noël, chandelles, ornements pour décorer le sapin, petits animaux, minis tuques-capuchons en laine pour coiffer les têtes des bouteilles de vin, sacs-cadeaux, cidre chaud épicé, sucreries et peintures sur toile. Sur un écran géant, on pouvait voir défiler un diaporama des photos réalisées dans les ateliers des petits lutins à l’œuvre de l’école de Salaberry.
« Les enfants ont confectionné tout ce qui se trouve ici lors d’un atelier d’art spécial dédié au Marché de Noël qui avait lieu les mercredis depuis octobre. Tous ont mis la main à la pâte, de même que quelques parents. Les enfants ont pu toucher à plusieurs techniques et laissé libre cours à leur imagination, dans un esprit écologique de récupération. Les cadeaux vendus au salon varient en 50 sous et 5 $ dollars», explique Marie-Josée Vivier, éducatrice au Service de garde.
« C’est mon troisième salon. Nous, ont fait ça pour aider les enfants. En plus des ateliers du mercredi, nous avons travaillé quelques soirs après l’école pour pouvoir tout réaliser. Notre Marché de Noël a beaucoup évolué. La première année, nous étions installés dans le vestiaire. Cette année, on a eu besoin du gymnase ! Les sous qu’on va amasser, nous allons les donner à la fondation J’ai faim à tous les jours», lance les yeux pétillants Sarah Veillette, une élève de 6e année.
L’année dernière, le Marché de Noël du service de garde avait permis de recueillir 1000$. « Nous aimerions atteindre cette année 1500 $. Ce qui serait très envisageable puisque nous avons ajouté des activités qui pourraient nous permettre de réaliser cet objectif. Nous avons un photomaton ainsi qu’un coin des artistes en arts visuels où il a des tableaux mis en vente, dont un par encan silencieux, réalisé par la secrétaire de l’école Danielle Mayer. Toutes les ventes réalisées au salon vont aller à J’ai faim à tous les jours», conclut mme Vivier.
Nathan Colpron, 11 ans, devant sa toile qu’il a mise en vente au marché.
Photographies : André Corbeij © / Journal le Montérégien inc.