André Corbeij
CHAMBLY – En saluant Louis-Jean Cormier en arrivant backstage de la scène où il devait se produire, on savait déjà que le feeling serait bon.
– « Belle guitare que je lui lance !»
– « Belle casquette et beau t-shirt ! », me répondra-t-il du tac au tac avec un large sourire.
Septième et dernier concert de l’été au parc des Ateliers, Louis-Jean Cormier aura comblé ses fans de la première heure et tous les autres convertis après son passage à l’émission La Voix.
Louis-Jean, backstage
Cormier nous a livré hier soir un concert impeccable et rodé au quart de tour. Dans une formule chansonnier survitaminée, où il assurait lui-même la podorythmie, la basse et la guitare qu’il manie de main de maître, l’auteur-compositeur et interprète a puisé dans son immense catalogue solo qui s’étale sur près de 10 ans et bien sûr de sa formation qui l’a fait connaître: Karkwa.
Bien appuyé par une sono impeccable, la poésie mélancolique de Cormier s’expose sans artifice, touchant les gens directement au cœur. Le barde est également un excellent communicateur et sait être drôle et jamais complaisant. Le public a embarqué dans chacune de ses demandes à chanter avec lui les refrains des chansons. Chambly ne pouvait rêver à meilleur ambassadeur pour clore l’été au parc des Ateliers.
En tombée de rideau, Cormier a annoncé qu’il remisait au placard pour quelque temps son projet solo puisque dès lundi, il entrera au studio de répétitions avec Karkwa qui reprendra bientôt la route.