Plaidoyer pour une nouvelle maison des aînés à Marieville

MARIEVILLE – C’est un secret de polichinelle, la population québécoise vieillit et l’annonce de la construction de plusieurs maisons des aînés par Québec est en chantier. Mais voilà que certaines villes, orphelines de ces annonces, commencent à lever la main pour avoir droit elles aussi à leur part du gâteau.

C’est le cas à Marieville où un citoyen, M. Fernand Touchette, a fait parvenir une lettre aux médias pour solliciter des appuis afin de fournir du logement aux aînés.

Dans son plaidoyer, M Touchette souhaite lancer une pétition pour demander l’agrandissement de l’actuel Centre Rouville de Marieville (Résidence Sainte-Croix) ou la construction d’une nouvelle Maison des aînés sur le territoire de la MRC de Rouville.

« Notre population vieillissante ne cesse d’augmenter, et les places d’hébergement à proximité sont pratiquement inexistantes. Chaque année, des dizaines de personnes âgées, malades et vulnérables se voient exilées loin de leurs amis et, pire encore, loin de leur famille », mentionne M. Touchette.

Celui-ci estime qu’à cause de la distance, plusieurs de ceux-ci, eux-mêmes âgés, ne peuvent se déplacer pour aller leur rendre visite. Il s’ensuit que ces « exilés » se retrouvent de plus en plus isolés. « En plus de souffrir dans leurs corps du fait de la maladie et de l’affaiblissement des forces, ces aînés souffrent de l’absence des leurs de ceux et celle qu’ils aiment. Ils se sentent ainsi condamnés à vieillir et à mourir dans un environnement qu’ils n’ont ni choisi, ni désiré», poursuit M Touchette.

Le Marievillois invite donc la population à signer la pétition lorsqu’elle vous sera présentée. « Un besoin urgent se fait sentir pour notre population vieillissante, de plus en plus nombreuse. Un jour ou l’autre, ce sera peut-être un des vôtres ou vous-mêmes qui aurez besoins de soins appropriés, offerts dans une résidence à proximité. Je remercie à l’avance l’appui que tous ceux et celles qui signeront la pétition »,  de conclure M. Touchette.