Opérations de surveillance et de contrôle de la rage du raton laveur en Montérégie

MONTÉRÉGIE – En décembre 2024, un cas de rage du raton laveur a été détecté sur le territoire québécois, et ce, malgré les opérations de contrôle réalisées au Québec et au Vermont. Il s’agit du premier cas détecté depuis celui découvert dans le sud-ouest de la Montérégie en 2015.

Depuis mars 2022, plusieurs cas de rage du raton laveur ont été détectés chez des ratons laveurs et des mouffettes dans le secteur de Burlington, dans l’État du Vermont, aux États-Unis.

En 2023 et 2024, les cas détectés se sont rapprochés du Québec. Des interventions d’envergure sont déployées par les autorités américaines afin de limiter l’expansion de ce foyer épidémique et de l’éliminer. L’étroite collaboration avec les autorités américaines se poursuit afin que les meilleures stratégies soient mises en œuvre pour limiter la propagation de la rage du raton laveur de part d’autre de la frontière canado-américaine.

Zone de surveillance rehaussée

Rappelons que les opérations de surveillance consistent à recueillir, dans les zones à risque, les animaux morts ou qui présentent des signes de la rage, afin de procéder à des analyses pour déterminer s’ils sont ou non atteints de la maladie.

La surveillance de la rage du raton laveur a pour objectifs de :

  • Vérifier si elle se trouve au Québec, car des cas sont détectés chez les animaux sauvages chaque année dans les États voisins;
  • Connaître la durée, l’étendue du territoire touché et l’intensité de l’éclosion s’il en survenait une au Québec;
  • Suivre de près la situation de la rage du raton laveur hors du Québec, car la maladie est susceptible de constituer une menace à nos frontières;
  • Fournir des données qui permettront d’établir des constats scientifiques et épidémiologiques et de réaliser des analyses de risque.

La zone de surveillance rehaussée, située en Montérégie et en Estrie, est le territoire le plus à risque d’introduction de la rage du raton laveur. Dans cette zone, les citoyens sont mis à contribution pour signaler les animaux suspects tout au long de l’année. Leur collaboration est essentielle, car parmi tous les spécimens analysés, c’est chez les animaux signalés par les citoyens que les chances de trouver un animal atteint de la rage sont les plus grandes.

La zone comprend 161 municipalités, territoires autochtones et territoires non organisés (TNO). Consultez la Liste des municipalités de la Montérégie et de l’Estrie visées par la surveillance rehaussée (PDF 349 Ko) et la Carte de la zone de surveillance rehaussée (PDF 1,36 Mo) de la rage du raton laveur au Québec pour connaître l’étendue du territoire de cette zone.