Menaces de mort et confinement à la polyvalente de Marieville !

André Corbeij

MARIEVILLE – Branle-le-bas de combat cette semaine à l’école secondaire Mgr Euclide-Théberge, où les élèves et le personnel ont été confiné à la cafétéria de l’institution pendant quelques heures suite à des menaces proférées sur les réseaux sociaux.

En cet ère des ‘’Fake News’’, où les annonces les plus farfelues déferlent sur Facebook à la vitesse de l’éclair, nous avons pu prendre la mesure de cette histoire par des acteurs qui étaient sur place et qui ont témoignés sous le couvert de l’anonymat.

Mercredi dernier donc, en début d’après-midi, un étudiant le d’école secondaire Mgr Euclide-Théberge fait état de menaces publiées sur les réseaux sociaux émanant d’un jeune adolescent de Saint-Eustache qui, semble-t-il, s’était photographié avec des armes et menaçait de se rendre à Marieville visiblement animé des plus mauvaises intentions…

Alerté par la station de radio de Montréal 98,5,  une résidente de Marieville, s’est précipité sur les lieux pour prendre des nouvelles de sa soeur qui est enseignante à MET et qui a été séquestrée à la cafétéria de l’école tout le long du périple sans pouvoir utiliser son cellulaire et communiquer avec ses proches.

‘’Lorsque je suis arrivée sur les lieux, les voitures de police bloquaient l’accès à l’école et il nous était impossible de savoir ce qui se passait à l’intérieur. J’ai pu obtenir des bribes d’informations de ma soeur une fois tombée l’état d’alerte. Elle m’a dit que toutes les personnes dans l’école, soit plus de 800 personnes avaient dû se rendre dans la cafétéria par mesure de sécurité. Personne n’avait le droit d’aller aux toilettes ! À ce moment précis, personne ne savait d’où venait la menace et si l’auteur était dans la place pour exécuter ses menaces’’, a expliqué notre source qui a souhaité demeurer anonyme.

Au final, un suspect, un résident de la Rive-Nord de Montréal qui serait âgé de 12 ans, et qui n’était pas sur le lieu pour exécuter ses menaces, a été arrêté par la police et libéré sous promesse de comparaître.

La direction de l’école a préféré ne pas commenter l’affaire et a plutôt émis un communiqué rappelant que l’institution avait mis en place une équipe d’intervenants pour assurer un soutien psychologique aux élèves.