Marjolaine Morasse…L’émotion à fleur de peau…

CHAMBLY– Arrive dans la vie de ces petits moments de bonheur qui vous confortent dans vos choix…Le fameux «timing» qui fait que les planètes s’alignent et contribuent à faire de l’or à tout ce que l’on touche…

Marjolaine Morasse est dans cette zone. La femme caméléon multiplie les sorties publiques et collectionne les prix dans les concours de chant auxquels elle participe.

Tout cela entre les séances en studio où elle prépare un premier disque très attendu qui devrait sortir fin janvier 2018….

La semaine dernière, Marjolaine remportait le prix de la Fabrique Culturelle et le Prix du Public au Festival de la Relève Indépendante Musicale en Abitibi-Témiscamingue (FRIMAT).

« Une belle expérience que j’ai partagée sur scène avec Fred Labrie et Mathieu Bourret. Je suis d’autant plus fière que j’aie pu présenter mes propres chansons au public. La vague d’amour a été incroyable. Ça me donne des ailes pour la suite», lance Marjolaine.

 

Marjolaine Morasse sur la scène du FRIMAT en compagnie de Fred Labrie et Mathieu Bourret. (Photo: Gracieuseté)

Tomber dans la marmite

Native de Beloeil, Marjolaine déménagera dans le Nord-du-Québec vers l’âge de 5 ans. Aussi loin qu’elle se souvienne, Marjolaine a fait ses «débuts artistiques» à 7 ans.

« Pour la petite histoire, j’étais étendue sur le divan une fin de semaine et il y a une toune de Whitney Houston qui part …je me mets à la chanter et à aimer la sensation que cela m’apportait. Du coup, mes parents m’ont inscrit dans le choeur de l’église à Chapais », raconte Marjolaine.

De fil en aiguille, elle passera son enfance et son adolescence à s’impliquer dans les spectacles de variétés de son école et à participer à des concours amateurs, notamment Secondaires en spectacles. C’est là qu’elle y développera sa passion pour le théâtre, la danse créative et l’animation.

« J’ai eu la chance d’avoir des profs hyper motivés comme Isabelle Maupin, et Steve Nault qui m’ont insufflé leur passion pour les arts de la scène. J’ai vécu de beaux moments à l’école secondaire La-Porte-du-Nord. Ce que j’y ai appris me sert bien aujourd’hui », poursuit-elle.

Marjolaine est apparue dans le paysage chamblyen avec la série de spectacles «Le Gros Show du temps des Fêtes» du café-théâtre de Chambly qu’elle s’est affirmé comme chanteuse.

« C’est au café-théâtre que j’ai redécouvert les planches. C’est là aussi que je me suis bâti un réseau de contacts et mise à fréquenter les différents concours offerts aux artistes de la relève. J’ai découvert Le Tremplin de Dégelis en 2013. J’y ai rencontré mes «soulmates» Fred Labrie et Élie Dupuis », mentionne Marjolaine.

En tandem guitare et voix, Morasse et Labrie font la pluie et le beau temps comme chansonniers dans les cafés et les bars de la région en proposant un tour de chant qui marie compositions originales et interprétations.

« C’est avec Fred et Élie Dupuis que j’ai bâti ma première famille musicale. Nous nous vouons le plus grand respect. Ils ont été les premiers musiciens à m’accompagner sur scène et à voir que j’avais quelque chose de pertinent à proposer au monde comme interprète. Je crois qu’on peut être artiste en interprétation en y insufflant notre vision », poursuit Marjolaine.

Premier EP

Nouvelle corde à son arc que la composition. Son premier EP en cours de réalisation sera à son image. Un disque qu’elle qualifie de pop/folk/enveloppant.

« C’est de la musique cocooning. Le titre de l’album sera probablement «Chansons de laine». Ça renvoie à la fibre, au tissu… à la doudoune qui enveloppe le corps et qui nous fait sentir bien», explique Marjolaine.

Une nouvelle aventure qui commence pour elle qui s’est bien entourée pour réaliser mon album.

« J’ai la chance d’avoir de précieux collaborateurs. Antoine Mainville est à la réalisation. Ce qui devait être un album réalisé sobrement au piano à la guitare et à la voix a pris une autre tournure. L’enthousiasme partagé a fait que les arrangements ont été bonifiés par l’ajout d’une batterie, d’une basse, d’un violoncelle. Luc De Larochellière est même venu jouer du ukulélé sur une pièce que j’ai composée en septembre dernier à La Maison Félix-Leclerc ! Je capote !», lance fébrile l’artiste.

Pour sa réalisation, ce premier EP a bénéficié d’une campagne de socio financement sur le web qui a dépassé son objectif et d’une subvention de Musicaction qui permettra à l’artiste de faire la production et la promotion de son œuvre.

« C’est un beau cadeau de la vie. Je suis sur un high. Toutes ces bonnes nouvelles sont arrivées en même temps en juin. Ça donne un énorme élan à tout ça. Je suis vraiment choyée par la vie», conclut-elle.

D’ici la parution de son disque, Marjolaine poursuivra ses présences sur scène comme interprète et animatrice.

Le 8 août à 19h30, elle sera à Farnham, pour la Première partie Sow Off. Le 15 août 19h : piano public, avec Élie Dupuis, Place Castelneau à Montréal. 16 août 16h : Scène Hydro Québec, International des Montgolfières, Saint-Jean-sur-Richelieu.