Paul-Henri Hudon
Voici quelques batifolages recueillis dans des documents anciens:
-Y a-t-il un seul avocat au Paradis ?
– Oui. Il y en a un…Saint-Yves. C’est le patron des plaideurs. Il a réussi à se faufiler pendant que Saint-Pierre avait le dos tourné.
Une heure après, la nouvelle commence à circuler au Ciel qu’un avocat s’est glissé dans le Paradis. Voilà le Bon Dieu qui entre dans une colère épouvantable qui taloche la tête à Saint-Pierre et qui lui dit:
– Chassez-moi tout de suite cet avocat !
Saint-Pierre a tôt fait de rattraper cet avocat et de lui signifier son congé :
-Un instant, répond celui-ci. Il y a des règles à suivre. Je connais la procédure. Vous n’êtes pas huissier. Les huissiers seuls peuvent signifier un congé !
-Vous avez parfaitement raison, dit Saint-Pierre. Je vais chercher un huissier.
Et il se met à battre le Paradis dans tous les sens. Mais il ne trouve pas un seul huissier. Et voilà comment il y a un avocat dans le Paradis. (L’Opinion Publique, 4 avril 1872)
On pouvait lire sur un monument funéraire aux États-Unis:
Ma première femme
Ma deuxième femme
Ma troisième femme
Ma quatrième femme
Notre mari. (Opinion Publique, 2 novembre 1871).
Un généalogiste en herbe découvre un jour ses origines et sa date de naissance !
“C’est curieux, dit-il, je fêtais mon anniversaire le même jour que ma naissance !’’