CHAMBLY – Nous avons droit ce week-end à des « Journées de la culture » atypiques, avec une vague d’annulation ou de report d’activités, (certains ateliers demandant la manipulation d’objets avec les mains ou une trop grande proximité physique). Ce fut le cas notamment du côté de Chambly, Richelieu, Marieville, qui ont fait écho aux demandes du ministre de la Santé Christian Dubé, qui a exhorté les Québécois à « Rester chez-eux » pour le prochain mois en entier, afin de casser la 2e vague de contagion de la COVID-19.
Toutefois, aujourd’hui à Chambly au Corps de garde, on a maintenu le vernissage de l’exposition de Ghislaine Riendeau, (une artiste de Lévis originaire de Sainte-Clothilde en Montérégie), qui a reçu tout l’après-midi ses visiteurs, dans le respect des consignes sanitaires du gouvernement.
Le Journal Le Montérégien avait dépêché sur place un photographe pour immortaliser l’événement: l’exposition Traces humaines et animales, qui vous sera présentée les samedis et dimanches, du 26 septembre au 12 octobre 2020, de 13 h à 17 h.
Le premier volet de l’exposition « Traces animales », réfère à la migration des oies blanches sur fond de couleurs automnales et sa passion envers le peintre québécois Jean-Paul Riopelle. La démarche artistique de l’artiste prend racine dans l’idéalisation de l’oie blanche, source infinie de quiétude, de mouvement, de perception et de sensibilité. Vous serez charmés par la douceur qu’offrent ses œuvres.
Le deuxième volet, « Traces humaines », nous interroge sur les messages, les codes ancestraux, les rites inscrits laissés dans la pierre par les peuples primitifs. On en retrouve plusieurs dans les grottes de Lascaux, les temples anciens les sites médiévaux.
Par ses créations, Ghislaine Riendeau invite le spectateur à jeter un regard sur ses émotions peintes sur la toile et que le regard qu’elle porte sur l’humanité, laisse ressurgir en lui de la Paix, de l’Amour et de l’Énergie Contemplative.
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