Le monument Davignon au cimetière de Saint-Mathias

Paul-Henri Hudon

HISTOIRE – Le mois de novembre, parfois  connu comme le “mois des morts”, est “passé date”.

Mais en ce premier décembre 2022, nous ne pouvons ne pas rappeler à la mémoire le fait d’une famille réputée de Saint-Mathias.

Joseph Davignon (1784-1825), Victoire Vandandaigue dit Gadbois (1787-1859), “femme forte de l’Évangile“,  et leurs nombreux enfants méritaient que la patrie reconnaisse leur singularité.

Le père avait été capitaine de milice, sorte de chef de village. La mère, qui mit au monde onze enfants, leur procurera, même veuve, une instruction poussée. Deux seront médecins, un sera notaire; trois filles se feront religieuses. D’autres filles, instruites, réaliseront des mariages respectables, en épousant des marchands ou des professionnels. Entre autres, Rosalie Davignon (1813), devenue veuve du marchand Charles Mongeon (1801-1841), se fera institutrice, puis religieuse.

C’est sans doute pour le souvenir que des auteurs anonymes ont sauvegardé et restauré la stèle funéraire des Davignon. Requiescant in pace.

Source photographique: Paul-Henri Hudon, 1990. La stèle funéraire dans le cimetière de Saint-Mathias, adossée au muret sud-est formant l’enclos de l’ossuaire. On y lit: “Cette pierre a été érigée par la piété filiale“.