SAINT-MATHIAS – Refusant le statu quo à la suite de la réception de la deuxième version du projet de renouvellement de l’entente intermunicipale pour les services policiers arrivant à échéance le 22 mai 2024, la Municipalité de Saint-Mathias-sur-Richelieu et la Ville de Richelieu désirent se prévaloir de leur droit de « dénonciation ».
En effet, les conseils des deux entités municipales ont récemment adopté en séance publique une résolution signifiant leur intention de ne pas renouveler l’entente telle que présentée. Précisons que l’entente actuellement en vigueur permet aux municipalités membres de la régie de procéder ainsi en donnant un avis douze mois avant l’expiration du terme initial.
«Nous considérons que cette entente est inéquitable envers la Ville de Richelieu et la Municipalité de Saint-Mathias-sur-Richelieu, notamment en raison des frais supplémentaires qui sont imposés à nos contribuables. Étant à la fois membres de la MRC de Rouville et de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), Saint-Mathias-sur-Richelieu et Richelieu se retrouvent dans une situation désavantageuse, en raison de la façon dont sont distribués les frais associés aux services d’urgence», mentionne Sylvain Casavant, maire de la Municipalité de Saint-Mathias-sur-Richelieu.
Les deux maires dénoncent, également, un manque de représentativité des deux municipalités au sein du comité exécutif de la Régie. « Comme nous sommes les deux seules municipalités membres de la MRC de Rouville couverte par la Régie, nous constatons concrètement une disparité dans la représentativité au comité exécutif », ajoute-t-il.
«Le renouvellement de cette entente est le moment opportun afin de trouver des solutions plus équitables pour régler l’impasse. Nous sommes déterminés à regarder toutes les options afin que cesse le déséquilibre touchant nos deux organisations municipales», de conclure Claude Gauthier, maire de la Ville de Richelieu.