La fête de la Saint-Jean à Chambly en 1915

Paul-Henri Hudon

HISTOIRE – Les défilés, les parades, les chars allégoriques, les bannières constituaient le spectacle principal des fêtes de la Saint-Jean en ce début du 20e siècle.

Qu’en était-il du feu symbolique ? Des danses et des chants folkloriques ? Des soirées animées ? Des banquets arrosés ? Rappelons que la “première” Saint-Jean, en 1834 à Montréal, inaugurée par Ludger Duvernay, avait réuni le jet set canadien français, à Montréal. Un grand banquet portait vingt-six “toasts” aux méritants de la patrie, au progrès de la nation. Les vivats succédaient aux hourrahs. Les verres vides se remplissaient vite. Ce n’était que libations, allocutions, résolutions, souhaits et prières civiles. George-Étienne Cartier n’y avait-il pas lancé son “hit” :”O Canada, mon pays, mes amours!”

Le lecteur observera sur la photographie incluse, les bannières américaines et britanniques, le mouton, le “p’tit saint-jean”, frisé comme il se doit. Seuls les bouleaux recourbés et rubanés, formant un pavillon, rappellent adéquatement le terreau québécois. Et bien sûr, les chevaux!!!

Les personnages ne sont pas identifiés. Hélas !

Sources: Société d’histoire de la seigneurie de Monnoir, Collection photographique: DSC-7321