Joseph-Albert Contant, organiste et maître de chapelle à Chambly

Paul-Henri Hudon

HISTOIREJoseph-Albert Contant (1877-1942), musicien, compositeur, a été organiste et maître de chapelle à la paroisse St-Joseph-de-Chambly de 1900 à 1907. Fils de Pierre Contant et de Malvina David, il est né à Montréal, mais décèdera à Joliette en 1942.

À cet endroit, on lui dédiera un monument commémoratif. Sa mère, née à Chambly, aurait étudié le piano avec la jeune Marie-Cécile-Emma Lajeunesse, dite Emma Albani”, écrit-on(Dictionnaire biographique du Canada, vol XIV).

Joseph-Albert Contant acquerra sa formation musicale sous la direction du réputé Alcibiade Béïque, organiste à Notre-Dame-de-Montréal. Mais aussi auprès de son frère, le célèbre et très prolifique musicien Alexis Contant (1858-1918), compositeur de haute renommée et professeur de musique. “Alexis Contant donna son premier récital à l’âge de 13 ans, à Chambly, le lundi, 2 octobre 1871, lors des fêtes de Parmentier” (???). (www.histoirecanada.ca>arts culture). (Note: nous n’avons pas pu confirmer l’exactitude de ce fait! Nous ignorons ce que sont les <fêtes de Parmentier>).

Au sujet d’Albert Contant, on écrit: “Organiste et maître de chapelle à Chambly. Ce fut alors qu’il composa de la musique religieuse, deux Ave Maria, et des motets...” Chez cette famille Contant se sont aussi illustrées dans l’art musical Marie-Alida Contant (1866-1941) (Eugène l’Africain), soeur de Joseph-Albert, et Fleurette Contant (1892-1987), fille d’Alexis Contant.

Joseph-Albert Contant a été chef de musique à Granby, professeur à Beauharnois et organiste à Joliette. Le 13 février 1902, Joseph-Albert Contant et son épouse Alphonsine Fortin font baptiser à Chambly Stanislas-Lucien-Albéric-Henri Contant.

Un autre fils, au prénom d’Albert, a épousé Adrienne Lemyre le 19 juin 1928 à Sainte-Brigide de Montréal. Dès 1895, Albert Contant était membre de la fanfare de Chambly, en compagnie de quatorze autres personnes. (Le Monde Illustré, 17 août 1895, pages 220 et 222).

Joseph-Octave Dion écrivait le 18 octobre 1908 à Albert Contant:

« Mon cher Albert. Je viens vous présenter mes sympathies à l’occasion de la mort de votre si digne et si dévouée mère, madame Contant. Elle est entrée dans le repos après une longue maladie laissant dans le souvenir de ceux qui l’ont connue, une femme qui personnifiait par ses qualités une chrétienne exemplaire et une âme d’élite… Il me semble la voir comme elle se prodiguait dans nos fêtes de charité, comme elle payait de sa personne dans celles qui s’organisaient au fort pour seconder notre fanfare dans ses succès. Le temps où le dévouement ne comptait pas par la valeur du coeur et sans restriction. Ce temps n’est plus. Car le motiv (sic) actuel est <chacun pour soi>. Heureux temps où les bons esprits brillaient dans l’être, au détriment des autres… »

Références: Histoire Canada, Bibliothèque et Archives Canada, 2017. Encyclopédie de la musique au Canada, Fides, 1983. Archives de la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly, Boite B-2-1, Dossier P096 D16. Album Universel, 29 septembre1906, page 9. Dictionnaire biographique du Canada, vol XIV.

Illustration: Dictionnaire biographique des musiciens du Canada, Soeurs de Sainte-Anne, page 61.