Itinérance et santé mentale: 740 000 $ pour venir en aide à la RIPRSL

CHAMBLY – Québec a annoncé l’octroi  de 740 000 $ à la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent pour l’aider à démarrer un projet de pratiques mixtes et ainsi assurer la sécurité des Québécois et Québécoises. Il s’agit d’un geste important pour permettre aux policiers de mieux intervenir auprès de ces personnes vulnérables.

Cette aide financière permettra ainsi à la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent de tester une approche novatrice dans sa communauté. Cela permettra de répondre aux besoins de personnes en situation d’itinérance ou présentant des enjeux de santé mentale.

Cette approche mixte pourra ensuite être pérennisée par la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent selon les résultats obtenus. Ces approches visent également à réduire la judiciarisation de ces personnes vulnérables ainsi que les risques de détérioration de leur situation et du recours aux urgences hospitalières.

«Ce programme viendra soutenir nos policiers et policières, leur permettant de mieux intervenir auprès de personnes vulnérables de la région faisant face à des enjeux d’itinérance et de santé mentale», a déclaré  Jean-François Roberge, député de Chambly

Faits saillants

  • Au total ce sont 22 services de police du Québec qui se partageront une aide financière de 9 M$, dont 5,5 M$ pour des services de police municipaux et autochtones qui n’ont jamais bénéficié de financement pour des projets en pratique mixte.
  • Ce sont avant tout les municipalités qui sont responsables du financement de leurs corps de police. Le gouvernement du Québec accorde quant à lui des aides ponctuelles et sporadiques.
  • Une pratique mixte est définie comme l’établissement d’un partenariat qui permet de joindre une intervention policière à une intervention psychosociale, auxquelles participent minimalement un intervenant du milieu policier et un intervenant social.
  • Le Programme de soutien aux pratiques policières concertées en itinérance et en santé mentale (PSPPC) propose aux services de police une aide ponctuelle d’une durée de trois ans. De manière à s’assurer que les nouvelles approches et l’expertise spécialisée développée grâce au programme s’inscrivent dans une perspective à long terme, la capacité des bénéficiaires à pérenniser leur projet après la fin du financement gouvernemental était un critère de sélection des projets.
  • Dans le cadre du PSPPC, c’est un total de 9 M$ qui sont ainsi octroyés à 22 services de police du Québec.