Frères d’Armes…le pouvoir de la nostalgie

ANGE-GARDIEN – Sympathique virée que celle d’hier soir (8 septembre), pour votre humble serviteur du côté d’Ange-Gardien. Le but de l’escapade : jeter un œil et une oreille sur le dernier spectacle extérieur de l’été offert par la petite communauté montérégienne, qui recevait deux piliers de la chanson rock québécoise des années 1990 : Jean-François Dubé (Noir Silence) et Rudy Caya (Vilain Pingouin) qui se produisent en duo depuis quelque temps sous le patronyme de Frères d’Armes.

Bien qu’affichant physiquement le poids de leur âge, les gaillards n’ont pas pris une ride côté cordes vocales.

Dans une formule acoustique (guitares, basse mandoline, accordéon), Dubé et Caya ont revisité de façon enthousiaste leur imposant répertoire commun : Le vent a tourné, Malade, Le train, Sous la pluie, On jase de toi, Les belles années, Salut Salaud…, s’échangeant au passage chacun les lignes vocales de l’autre.

«Nous sommes heureux d’être avec vous ce soir ! On s’est dit pourquoi pas unir nos forces pour présenter ce spectacle Frères d’Armes. Ça risque d’être un peu brouillon. On se réunit; on s’est quand ça part, mais on ne sait pas quand ça va finir.. à part la première chanson et ça va comme suit mesdames et messieurs!», a lancé J.-F. Dubé avant d’entamer les premières notes de la très fédératrice Marche seul, de Vilain Pingouin, chanté par un Rudy Caya galvanisé.

Et ce fut comme cela pendant près de deux heures, les deux chanteurs alignant leurs hits respectifs pour le plus grand bonheur des spectateurs transis…

Concert un peu brouillon certes dans les interventions et les présentations entre les pièces.. mais tout cela fut bien vite relégué aux oubliettes par les interprétations musclées des deux légendes.

Bref, un excellent show tout au long duquel il a plané un parfum de nostalgie palpable.