CHAMBLY– En ce début de semaine des vacances de la construction, les orteils en éventail sur le bord de la piscine, vous avez probablement largué vos tablettes et cellulaires, au profit du recentrement de vos chakras… Grand bien vous fasse.
Pendant ce temps-là… puisque la vie continue… les différents partis politiques sont en mode «Grande Séduction» dans Rouville et dans la Seigneurie de Chambly.
Les équipes fourbissent leurs armes et multiplient les annonces de candidatures «en primeur», dans leur(s) canard(s) préféré(s). (…)
La plupart des maires dans Rouville ont déjà annoncé leurs couleurs et d’autres, font durer le plaisir, comme la mairesse sortante de Saint-Mathias-sur-Richelieu Jocelyne G. Deswarte, qui nous a confié qu’elle se prononcera sur son avenir politique en point de presse vers le 9 août.
Dans les communiqués acheminés par les partis aux médias pour présenter leurs candidat(e)s, tous et toutes sont animé(e)s des plus nobles intentions. Inévitablement… certains se font un point d’honneur de gifler l’adversaire au passage. Une tactique qui, au 21e siècle, on se doit de le dire…tombe à plat.
Denis Lavoie indélogeable ?
Le maire sortant de Chambly Denis Lavoie, après avoir fait durer le suspens au printemps, sollicitera donc un 4e mandat lors du scrutin général du 5 novembre.
Son état de santé (il combat un cancer de la gorge depuis quelques années) aura été un important facteur de sa réflexion au cours des derniers mois…
Denis Lavoie, qui surfe sur les surplus, souhaite maintenant voir bon nombre des projets mis en chantiers sous son règne menés à terme: Le Pôle du savoir, situé sur l’ancien terrain de la conserverie, à l’angle des Rues Maurice et Périgny, qui regroupera une salle multifonctionnelle et une bibliothèque ainsi que la création d’un service de police municipal.
Il fera face à Steeves Demers, conseiller municipal de 2005 à 2013 et ancien bras droit de Denis Lavoie dans l’équipe Action Chambly.
On se souvient qu’en février 2013, M. Demers, se retrouvant indépendant, fut défait à la l’élection du 3 novembre de la même année, alors qu’il avait brigué le siège du premier magistrat de la Ville.
Steeves Demers, qui se présente sous la bannière Démocratie Chambly promet de livrer une chaude lutte à celui qui se présente comme le porte-étendard de la «Ville la mieux gérée du Québec» et de la «Ville du bonheur». Déjà en coulisses, les acteurs s’activent sur le terrain pour courtiser l’électorat.
De son côté, le chef de Démocratie Chambly accusait (http://www.journaldemontreal.com/2017/05/27/les-proprietaires-de-chambly-recoivent-des-cheques-de-la-ville) son vis-à-vis de courtiser de façon déloyale l’électorat chamblyen à coup de chèques de remises de taxes foncières à saveurs électoralistes. Ce dont s’est défendu le maire sortant, arguant qu’il avait agi en administrateur responsable, en redistribuant les surplus aux actionnaires (les citoyens).
…Et puis il y a cette rumeur de tract aux propos diffamatoires qui a circulé sur certains candidats qui nous a été rapportée…rumeur qui porte atteinte à la réputation d’une personne qui a été acquittée des accusations portant contre elle et que par conséquent, faire circuler des informations tronquées constitue une atteinte à la réputation qui n’a pas lieu d’exister.
Ce que les citoyens devraient entendre, ce sont les propositions des candidats des différentes équipes, pour se faire une idée juste et ainsi faire un choix éclairé lors des élections municipales du 5 novembre.
Avec la collaboration de Carole Pronovost