MARIEVILLE – La surprise musicale du début de l’été en région nous est parvenue d’un groupe que l’on connaît bien, Helium; dont on attendait la venue du deuxième disque. Trois années se seront écoulées entre la parution de la première offrande «La terre en deux» et le plus récent opus «Cousu à l’envers».
Restant fidèle à ses racines folk-trad éthéré, Helium a pris un virage pop qui lui permettra d’élargir son auditoire. Déjà, le premier extrait «Dans ce temps-là», qui fait l’objet d’une vidéo sur YouTube, revisite les souvenirs d’enfance sur une mélodie accrocheuse à souhait. La nostalgie est au rendez-vous.
« Effectivement, nous sommes en mode nostalgie. Le retour à l’enfance et au bon vieux temps. Je raconte des histoires qui partent de mon vécu. Je puise ici et là des anecdotes que j’ai entendues pour me les réapproprier. Je pense que les gens vont se reconnaître dans ces chansons. La proposition est plus universelle », explique Jonathan.
Helium c’est avant tout un duo. Jonathan Bédard (texte, musique, guitare, voix et harmonica) originaire de Sainte-Angèle-de-Monnoir et la Johannaise Myriam Reid (musique, voix, harpe acoustique et électrique), auquel se greffe des musiciens en studio comme à la scène.
Au fil des ans, l’équation guitare-harpe du tandem a atteint un degré d’osmose d’une rare intensité. Les six chansons du nouvel EP d’Helium sont parfaites ! Tellement qu’on en redemande. Mais les fans devront attendre à l’an prochain pour mettre la main sur un prochain disque. Plusieurs nouvelles chansons sont prêtes. Le groupe les promènera sur scène au cours des prochains mois.
On ne peut dissocier Helium de l’empreinte de la harpe de Myriam Reid. De formation classique, la musicienne se dit être une «celtique» dans l’âme. Myriam a expérimenté plusieurs genres avant de poser sa harpe dans le créneau folk.
« J’ai eu un band alternatif gothique à l’intérieur duquel j’y explorais la harpe. Quand j’ai rencontré Jo, ç’a tout de suite cliqué. Au début, je voyais ça comme une collaboration spontanée et éphémère. Cette collaboration m’a permis de m’ouvrir à la musique folk que j’appréciat comme auditrice. Jamais je n’aurais pensé un jour faire du francophone. Mais là je capote », lance Myriam.
Pour Jonathan Bédard, Helium vient d’atteindre un autre plateau avec ce EP.
« Avec le recul, on s’aperçoit que notre premier disque était moins accessible et plus introspectif. Avec le deuxième, nous voulions amener l’auditeur vers une proposition plus pop, avec des chansons plus rythmées et des refrains accrocheurs certes, mais sans renier nos origines. Je pense qu’avec « Cousu à l’envers », Helium reste fidèle à lui-même ».
Avec deux albums en mains et un troisième en chantier, Helium souhaite maintenant prendre la route pour faire connaître son univers musical. On pourra voir le groupe le dimanche 16 juillet à 11 h, au parc Victoria, à Granby et le samedi 22 juillet, à 20 h, dans le cadre d’un souper-spectacle au Restaurant-Événements La Croisée des chemins à Chambly.