Des grosses cylindrées au fort. Les années soixante-dix !

Paul-Henri Hudon

HISTOIRE – Avant que le fort de Chambly ne soit réaménagé, il fallait le voir avec ses fenêtres dans les murs à la Joseph-Octave Dion, ses échauguettes absentes et sans ses meurtrières.

Il tenait lieu de témoin historique avec les restes de ses cheminées intérieures, la verdure envahissante et ses rangées d’arbres. Fermé à l’avant par une barrière de métal.

Il était permis aux visiteurs de s’approcher en automobiles. Et quelles automobiles ! Des américaines élancées, à l’arrière-train démesuré, une soute à bagages pour quatre familles et deux dogues allemands !

Avez-vous remarqué une minuscule “Renaud” cachée entre ces monstres chromés ?

O! mon vieux fort, reste debout,
Bravant l’abandon et l’orage,
Dernier vestige d’un autre âge,
Résiste au temps qui détruit tout – Benjamin Sulte –