SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU– Le Parti Québécois maintient la pression contre la délocalisation de services d’urgence au CLSC du Richelieu. Les deux candidats Christian Picard et Nicolas Dionne, respectivement des circonscriptions de Chambly et d’Iberville, ainsi que la porte-parole en santé Diane Lamarre, persistent dans leur volonté de maintenir les services d’urgence pour toute la population au CLSC du Richelieu.
Messieurs Picard et Dionne se sont rendus au CISSS Montérégie-Centre à la fin du mois de juin. Ils y ont rencontré les responsables des services médicaux afin de connaître les raisons qui ont motivé la délocalisation de certains services du CLSC du Richelieu vers la clinique Centre Médi-Soleil, à Saint-Jean-sur-Richelieu, 20 kilomètres plus loin.
Ce sont les médecins qui décident ?
Le président-directeur général (PDG) Richard Deschamps et la directrice des services professionnels (DSP) Inthysone Rajvong n’ont pas réussi à convaincre les deux politiciens du bien fondé de la décision. Ayant d’abord indiqué que la décision relevait du groupe de médecine familiale (GMF) du CLSC du Richelieu, les représentants du CISSS Montérégie-Centre ont avoué leur impuissance face à une décision d’affaires, prise par un groupe de médecins.
Ils auraient offert une alternative au groupe de médecins mais ces derniers ne répondront à cette offre qu’à la fin de l’été. « La gestion du CISSS et les médecins n’ont pas le même point de vue. Chacun accusant l’autre d’être responsable de cette situation. L’important pour nous, c’est que les services soient réofferts au CLSC du Richelieu, le plus rapidement possible. » a indiqué Christian Picard.
8 000 personnes touchées
Le CISSS a également insisté sur le fait que la décision n’impliquait que les services sans rendez-vous pour les patients sans médecin de famille. « Les populations de Chambly et de Marieville sont en forte croissance démographique. De nombreuses familles s’établissent dans la région et font partie du trop grand nombre de Québécoises et Québécois qui n’ont toujours pas de médecin de famille. Cette décision touche plus de 8 000 personnes! » a pour sa part, révélé Nicolas Dionne.
« Le PQ s’engage à développer des services de santé de proximité, notamment en assurant l’ouverture des CLSC de 9h00 à 21h00, 7 jours par semaine avec la présence des infirmières praticiennes spécialisées. Les CLSC devraient être une porte d’entrée pour éviter le recours aux hôpitaux », a déclaré Diane Lamarre.
Les représentants du Parti Québécois sont les premiers à avoir alarmé la population et à exiger le renversement de la décision de délocalisation. Les mairesses et maires de la région et les deux députés caquistes des circonscriptions touchées ont suivi en dénonçant également la décision.
Messieurs Picard et Dionne ne baisseront pas les bras. Ils sont constamment sur le terrain, à l’écoute des citoyens. « Nous avons initié une pétition qui a accumulé plus de 1 000 signatures en quelques jours. Nous n’arrêterons la pression que lorsque la décision sera renversée » indiquent les candidats de Chambly et d’Iberville.
Pétition : https://pq.org/chamblyclsc/
Facebook : CLSC Richelieu : NON à la délocalisation des services