CHAMBLY– «En septembre prochain, les enfants qui vont faire leur entrée à la maternelle ont plus de chances de tomber sur une école en mauvais ou en très mauvais état que sur une école en bon état.»
C’est par cette phrase que le député de Chambly Jean-François Roberge, également porte-parole de sa formation politique en Éducation, a une fois de plus dénoncé l’état lamentable de plusieurs écoles primaires du Québec, dont 55% sont en mauvais ou en très mauvais état. Dans Chambly, plusieurs écoles, dont celles De Bourgogne, Jacques-Rocheleau et De Salaberry, feraient piètre figure, selon les données du ministère de l’Éducation.
Le député de Chambly, a profité d’une de ses dernières interventions à l’Assemblée nationale de son mandat pour enfoncer le clou et dénoncer «quinze ans de négligence libérale», qui se sont avérés être une «maladie pour le réseau de l’Éducation du Québec».
Les écoles de Chambly sont particulièrement touchées par cette négligence libérale, selon le député Roberge. Selon des données diffusées en 2017, plusieurs écoles de la région étaient jugées dans un mauvais ou dans un très mauvais état par le ministère de l’Éducation.
L’école Jacques-Rocheleau, à Saint-Basile-le-Grand, avait ainsi un indice de vétusté qui frôlait les 40% (Très mauvais), tandis que l’école De Bourgogne, à Chambly, avait un indice de vétusté de 98% (Très mauvais). Encore aujourd’hui, le déficit d’entretien des écoles de la circonscription s’élèverait à plusieurs millions de dollars, estime le député.
Les annonces de réinvestissement dans les infrastructures scolaires faites récemment par le gouvernement libéral sont loin de trouver grâce aux yeux du député. «Les Québécois ne sont pas dupes. Ils savent qu’une école sur deux est dans un état de délabrement, que les libéraux ont coupé dans les services aux élèves en difficulté, que le Québec affiche aujourd’hui le pire taux de diplomation au Canada», de conclure le député.