Décès de l’éducateur physique Maurice d’Anjou

André Corbeij

MAGOG – Maurice d’Anjou n’est plus. Celui qui a fait rayonner l’athlétisme à l’école secondaire Mgr Euclide-Théberge à Marieville dans la décennie 1970 et suivante s’est éteint le 4 octobre dernier des suites d’une longue maladie.

Le Marievillois Serge Luduc a bien connu celui que l’on surnommait affectueusement « Momo ». Très attristé de la nouvelle du départ de son mentor, il a bien voulu nous partager quelques souvenirs.

« Sans Maurice d’Anjou, je ne serais pas ici aujourd’hui. J’aurais été un gars tout coche dans la vie. Maurice d’Anjou tout comme Julien Beauregard, nous a en quelque sorte sauvé. S’ils n’avaient pas été là pour nous communiquer leur passion pour le sport, on serait devenus des petites pestes ! Le sport nous a aidé à canaliser notre énergie négative. Ce qui était le fun avec Maurice d’Anjou, c’est qu’on pouvait toucher à tous les sports. Pour lui, la règle de base de tous les sports était courir, sauter et lancer », mentionne M. Leduc, qui a connu beaucoup de succès au national en athlétisme (décathlon), avant de devenir lui aussi éducateur physique à Marieville.

Serge Leduc

Maurice d’Anjou a eu de bons états de service en athlétisme sur la scène nationale et internationale. Il était impliqué dans la Fédération d’athlétisme du Québec. Il aura même été juge aux Jeux olympiques de Munich.

La dépouille de Maurice d’Anjou sera inhumée dans l’intimité, nous a confié la fille de Maurice, Hélène au cours d’un entretien téléphonique.

Sur la photo en haut de page, on aperçoit Maurice d’Anjou (avec la moustache) en compagnie de Benoît Leclerc. Robert Vigeant, Daniel Meunier et Gaétan Bonneau.