CHAMBLY – Les municipalités sont apparues comme corps administratifs dans les années 1845 à 1855 au Bas-Canada. Le mandat originel des élus était de voir à l’entretien des chemins d’été et d’hiver, à l’embauche d’un secrétaire-trésorier, à percevoir des taxes, à gérer les nuisances, tels les animaux errants, à réglementer en termes de sécurité incendie, d’hygiène publique. Plus tard, ils accorderont les permis de tenir hôtel, ils encourageront le développement industriel.
Mais auparavant, et dès la Nouvelle-France, le corps public représentant l’autorité dans les villages était la milice locale. Une “force collective” écrivait Lionel Groulx. Elle était dotée de pouvoirs visant le bon ordre: Arrêt des criminels, obliger les récalcitrants à l’entretien de leur chemin, enquêter sur les morts suspects. Parfois arbitrer dans certains conflits. En temps de guerre, assurer le logement des troupes, faciliter le transport, et les fournitures.
Outre ces fonctions, le capitaine de la milice devait assurer la transmission des ordres venant de l’administration coloniale. Des “hommes de substance dans la communauté”, selon l’historien Fernand Ouellet. Le capitaine de milice jouissait d’un respect exceptionnel et de prestige incontesté dans la localité. En plus des privilèges honorifiques.
La Société d’histoire de la seigneurie de Chambly vient de publier en octobre 2018 son dernier “Cahier” d’histoire portant le titre: “Le temps des capitaines de milice” de 1670 à 1840.
Les auteurs, André Gousse, Raymond Ostiguy et Paul-Henri Hudon vous offrent ces 102 pages d’histoire inédite. C’est un document exceptionnel. Une histoire encore jamais racontée. L’étude couvre les territoires de Chambly, de Carignan, de Saint-Mathias et Richelieu. Elle s’étend même aux marges des Cantons de l’Est.
Pour tout savoir sur vos ancêtres de la milice, les Legrain dit Lavallée, les Antoine Ménard, les Mailhot, les Demers, les Lamoureux, aussi les famille Piédalue, Johnson, Glen, Ostiguy, etc… procurez-vous cet ouvrage de collection.
À vendre au local de la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly.
Illustration les pages couverture 1 et 4 du Cahier no 42.