À Pâques prochain, passez de joyeuses Pâques !

 Paul-Henri Hudon

HISTOIRE – Les “bolés” parmi les élèves de l’école de rang savaient que Pâques est masculin, mais devient féminin et pluriel dans certaines expressions, comme Pâques fleuries !. Ça, c’est de l’inclusion ! Parlez-moi de ça ! C’est du post moderne ! Pas de genre masculin ni féminin, que des adaptations ! Pas de sexe, seulement des accommodements !!!

Qui se souvient de l’expression “Faire des Pâques de renard” ? Hein ? S’agissant de ces types peu dévots qui attendaient à la dernière journée de la dernière semaine après Pâques pour se mettre en règle avec leur conscience. Et ce, sournoisement, discrètement, pour ne pas paraître aux yeux des amis comme un “rongeux de balustre”.

Et cette autre expression bien québécoise : “Fêter Pâques avant le carême” ? Ce sont ces filles qui “arrivaient avec un paquet” pour avoir dansé avant l’heure, alors qu’il fallait jeûner avant de fêter. Fallait attendre, passer Pâques, pour convoler !!!  Pas d’oeufs avant la pâque. Ah ! ces maudits temps de chien !

À Chambly, des voix angéliques pour Pâques.

Comme toujours, grâce aux bonnes volontés, les offices religieux de la Semaine Sainte et l’Alléluia de Pâques ont été on ne peut mieux réussis. Mme Joseph Bouchard, organiste, continue la coutume innovée depuis deux ans de mêler aux voix d’hommes les voix angéliques d’enfants. Il est possible de dire que notre population est conforme à l’esprit de l’Église. La résurrection de l’âme s’est accomplie avec le bon esprit de la foi qui anime les habitants de notre localité”…(Le Courrier de Saint-Hyacinthe, vendredi 25 avril 1924). Cette organiste est Madame Alphonsine Riendeau-Bouchard.

Nous notons qu’il n’est pas question de voix féminines dans le choeur de chant à la chapelle Très-Saint-Coeur-de-Marie. La gent féminine n’était pas désirée dans le service de l’Église.

Comme les temps changent…