Richard Gougeon renoue avec le bonheur des autres…

SAINT-CÉSAIRE – Mercredi 9 mai 2018. Journée importante pour l’auteur césairos Richard Gougeon. Le 3e tome de sa série Le bonheur des autres, La ronde des prétendants, débarque chez les libraires.

Les lecteurs connaîtront enfin le dénouement de cette saga familiale qui se déroule sur près de deux décennies entre Rivière-au-Renard et Montréal et qui met en vedette Mélina, une femme soucieuse du bonheur des autres.

Après avoir enterré Antonin, son époux décédé d’une maladie grave, le cœur de Mélina vacille entre deux prétendants, Médard, un livreur de pain et Barthélémy, son beau-frère.

L’histoire se déroule principalement dans le quartier Hochelaga à Montréal, à l’époque où la livraison des victuailles, le lait, le pain, le charbon et la glace, se faisait en carriole tirée par les chevaux.

Comme son défunt mari Antonin qui était palefrenier, Mélina s’occupe toujours des écuries et veille aux soins des chevaux. Mais à la fin des années 1940, la modernité commence à s’installer, notamment avec l’arrivée de l’automobile.

Mélina a deux filles, Angélina qui travaille dans un atelier de couture et qui est éprise d’un étudiant polonais et Bénédicte, qui suit un cours de coiffure et qui rêve de s’acheter un commerce.

Pivot de la famille, soucieuse de l’avenir de ses filles et du sort de ses deux soupirants qui se disputent son cœur, Mélina sera à l’origine de nombreux changements dans la vie de tout ce beau monde, car sa propre félicité est encore et toujours liée au bonheur des autres…

 

Une histoire inspirée de souvenirs

Comme dans ses romans L’épicerie Sansoucy, Le bonheur des autres… est inspiré d’une «mémoire familiale.»

«L’Épicerie Sansoucy raconte la vie dans le quartier de mon père (Maisonneuve). Cette fois-ci, c’est une dame de 85 ans qui m’a raconté l’histoire de ses parents. L’histoire en est inspirée, mais ça demeure quand même une fiction à 99.9 %», explique M. Gougeon.

Le bonheur des autres, La ronde des prétendants, est le 13e roman de Richard Gougeon, qui publie au rythme d’un ouvrage par année.  Auteur de plusieurs romans d’époque à succès tels Le roman de Laura Secord et Les Femmes de Maisonneuve, sa série sur L’épicerie Sansoucy a été rééditée en format poche, ce qui représente une forme de consécration pour un auteur. Au printemps 2019, un 4e opus de la famille Sansoucy verra le jour.

Plus près de nous, en septembre, Richard Gougeon publiera le 2e tome de Les saisons de l’espérance. À 70 ans, Richard Gougeon est toujours en bonne santé et maintient son rythme d’écriture. Sa recette ?

«Ce qui m’aide à créer et à avoir l’énergie pour le faire, c’est que j‘exerce certaines activités physiques. Je bouge beaucoup, hiver comme été. La vie de famille est aussi très importante. Écrire pour moi est viscéral. C’est ce qui contribue à nous maintenir heureux et en vie», conclut l’auteur.

L’épicerie Sansoucy a été rééditée en format poche, ce qui représente une forme de consécration pour un auteur.

Photographies : André Corbeij © / Journal le Montérégien