Soirée de débat à Marieville

MARIEVILLE – Sur l’invitation de la Chambre de commerce Au Cœur de la Montérégie, les deux candidats à la mairie de Marieville aux prochaines élections municipales, Gilles Delorme et Caroline Gagnon, ont débattu hier soir devant une assemblée réunie au Manoir Ramezay.

Une assemblée parmi laquelle se trouvait  plusieurs conseillers déjà élus par acclamation et d’autres qui seront en élections dimanche prochain notamment Pierre Haineault et Sylvain Lapointe qui se livre bataille dans le District 1.

Le débat animé de main de maître par Louis Lemieux aura permis au public d’en apprendre davantage sur les deux aspirants à la mairie; de connaître leur parcours professionnel et leur vision pour la Ville.

Plusieurs thèmes ont été abordés durant la soirée. Thèmes sur lesquels les candidats ont livré l’essentiel de leur programme électoral publié et remis aux citoyens au cours des dernières semaines : l’économie, le communautaire, le développement économique, la sécurité dans les rues, le transport, la revitalisation du centre-ville , la clinique médicale; dernier sujet sur lequel les deux candidats ne partagent pas les mêmes vues.

L’un (Gilles Delorme), ne voulant pas surtaxer les citoyens pour régler la situation financière précaire de la clinique et l’autre (Caroline Gagnon) qui siège sur l’organisme, et qui a évoqué les possibilités de la Ville, en bonne santé financière, à générer des fonds pour aider cet organisme qui offre un service fondamental à la population.

En conclusion du débat, les deux candidats ont enjoint les citoyens à exercer leur droit de vote dimanche prochain.

«J’ai livré tout au long de ma campagne électorale un message de confiance aux citoyens. La raison pour laquelle je demande un appui de confiance est en regard de mes capacités de gestion, mon habileté de gouvernance concernant les dossiers des affaires municipales. Je suis très à l’aise avec ces affirmations basées sur mon intégrité et ma loyauté, sur ma transparence dans le cadre des décisions que j’ai prises antérieurement avec mes collègues du conseil et chacune des directions de la Ville. Je demande un appui extrêmement fort et un appel de sollicitation sans équivoque pour être reconduit dans un deuxième mandat. Tout ça devra être basé dans votre prise de décision, sur l’expérience et sur l’habileté que j’ai su démontrer dans le cadre de l’ensemble de la livraison de tous les résultats que la ville a obtenus, en collaboration avec tous les membres élus du conseil municipal», a mentionné le maire sortant.

De son côté, Caroline Gagnon a conclu en expliquant à l’assemblée pourquoi elle se lançait au poste de mairesse.

«Ma formation en fiscalité et le fait d’avoir fait de la politique depuis plusieurs années me rendent compétente pour remplir le rôle de mairesse. Je sais qu’il y a un facteur important que l’électeur doit considérer dans le processus des élections. C’est de se demander pourquoi la candidate veut se poste et pourquoi elle sollicite l’appui de la population. Pour moi, la mairie représente un travail à temps plein dans mon domaine, dans ma ville. En tant que mairesse, j’aurai le pouvoir d’améliorer le milieu de vie de ma communauté de façon significative, et c’est là ma motivation première de me porter candidate.»

Ce débat rondement mené a été fait dans le plus grand respect. Des citoyens ont voulu intervenir durant le débat  sur le sujet de la clinique médicale. Le maître de jeu Louis Lemieux est rapidement intervenu pour ramener le tout à l’ordre.

«Ce n’est pas une assemblée publique. Les candidats sont ici ce soir pour débattre entre eux», a-t-il rappelé.

En tombée de rideau, le candidat dans le District 1, Sylvain Lapointe a interpellé les journalistes pour faire part de ses réflexions sur le dossier de la clinique médicale.

«Je suis administrateur à la clinique Pro-Santé et actuellement je peux dire que le conseil d’administration a en mains toutes les données pour faire en sorte que l’on puisse assumer la pérennité de la clinique médicale. La dette de la clinique est en fonction de l’immobilisation. De dire que ce sont les impôts des gens paient pour éponger la dette la clinique, est totalement faux. Le conseil d’administration est responsable de l’immobilisation. Tout ce qui touche services médicaux est assumé par les subventions que l’on reçoit par le GMF et par les revenus de la carte d’assurance maladie», a mentionné M. Lapointe.

Photos : André Corbeij ©