CHAMBLY – Le 22 novembre 2018, Christian Picard s’était physiquement interposé entre les pelles mécaniques et la maison Boileau afin d’empêcher la destruction de cette érection patrimoniale bicentenaire, ordonnée par la direction générale de la Ville de Chambly. Son geste lui avait valu une arrestation et une accusation pour méfaits. M. Picard fut escorté manu militari par des représentants des forces de l’ordre dans un centre de détention à Carignan puis relaxé sur promesse de comparaître ce mois-ci.
Aujourd’hui sur sa page Facebook, l’ex-candidat péquiste dans Chambly, qualifié par ses plus ardents défenseurs de «Grand Patriote», a annoncé que les accusations au criminel dont il faisait face avaient été écartées. «Je viens de recevoir un appel de mon avocat. Nous avons reçu la confirmation écrite que le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), refusait de me poursuivre au criminel pour méfaits dans le dossier de la maison Boileau. Il n’y a plus d’accusations. Par le fait même, les conditions ne tiennent plus !», a écrit M. Picard.
Ce dernier a ajouté qu’il était heureux du dénouement de l’affaire, mais qu’elle n’était pas encore terminée : « Ce n’est pas la fin de ce dossier, puisque nous sommes d’avis que cette démolition s’est faite en contravention du règlement de démolition de la ville. Je crois important que la Ville de Chambly et son DG soient tenus responsables de cet acte sauvage. Nous devons en faire un cas pour que cessent ces destructions de bâtiments historiques. Nous avons le devoir de transmettre et partager notre histoire et notre patrimoine aux générations futures», poursuit-il.
Ce dernier conclu en mentionnant qu’il annoncerait sous peu le type de démarche qu’il compte entreprendre, remerciant au passage son avocat, ses proches et tous ceux et celles qui l’ont soutenu au cours des dernières semaines.
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