QUÉBEC – Les Éleveurs de porcs du Québec ont profité de leur assemblée générale annuelle pour récompenser les efforts remarquables en matière de responsabilité sociale de trois fermes porcines. La ferme Benoit Richard, à Saint-Barnabé-Sud en Montérégie, fait partie des trois lauréates de l’édition 2019 du concours Responsables par nature. L’organisation en a également profité pour faire le point sur les événements marquants de la dernière année. Sur la photo du haut, on aperçoit Kévin Richard de la Ferme Benoit Richard. (Photographie: Courtoisie).
Une filière responsable et innovante
Récompensant les meilleures pratiques du secteur porcin partout à travers le Québec, le concours Responsables par nature se base sur les axes de la responsabilité sociale des Éleveurs de porcs, soit :
• La gouvernance
• La performance économique
• Le bien-être animal, la santé animale et la salubrité
• La gestion de l’environnement
• Le mieux-être des travailleurs et les relations avec la communauté
Benoit Richard, Johanne Moreau et leur fils, Kévin Richard, de la Ferme Benoit Richard, font partie des trois fermes lauréates du concours Responsables par nature. Ces éleveurs se sont démarqués grâce à leur gestion rigoureuse de leur entreprise et à leur souci de constamment améliorer leurs performances économiques. La communication étant au cœur de leur travail, ils ont développé un système de points de couleurs pour assurer un suivi serré des soins qui sont prodigués aux animaux.
Une année charnière pour les éleveurs de porcs
Les éleveurs de porcs ont profité de leur assemblée pour faire une rétroaction de la dernière année. Parmi les enjeux rencontrés, mentionnons l’épidémie de peste porcine africaine qui a entraîné un bouleversement important dans le secteur porcin sur le plan mondial.
En collaboration avec le Conseil canadien du porc, l’Agence canadienne d’inspection des aliments et l’Agence des services frontaliers du Canada, les Éleveurs de porcs du Québec mettent actuellement tout en œuvre pour prévenir l’introduction de la maladie au pays.
Ce bouleversement à l’échelle mondiale représente toutefois des occasions en matière d’exportation pour le porc québécois. Beaucoup d’efforts sont entrepris actuellement pour saisir ces opportunités ainsi que créer et entretenir de nouvelles relations d’affaires durables sur les marchés internationaux.
Les conflits commerciaux mondiaux ont aussi affecté le marché du porc dans les derniers mois. Conséquence de la guerre commerciale des États-Unis avec le Mexique et la Chine : le prix du porc a chuté de façon importante en 2018 et dans les premiers mois de 2019, une situation qui a grandement affecté les liquidités des éleveurs québécois.
Au-delà des défis : des opportunités
Le secteur porcin québécois a besoin de conditions favorisant un environnement d’affaires optimal pour saisir les opportunités qui se présentent. La filière porcine représente un potentiel de retombées économiques considérables pour le Québec. Rappelons qu’une augmentation de 200 millions de dollars en exportations bioalimentaires, 57 millions de dollars supplémentaires en retombées fiscales annuellement et 2 000 emplois de plus dans la filière au Québec sont envisageables pour ce secteur.
Sur la photo de gauche à droite : Claude Reid, député de Beauharnois; François Nadeau, président des Éleveurs de porcs de la Montérégie, et Suzanne Dansereau, députée de Verchères. (Photographie: Courtoisie).